La mort de Dieu dans les chants de Maldoror. Principies de négation et de rénovation d’une image ensevelie.

Resumen

Le thème principal de cet ouvrage n’est pas théologique, mais anthropologique. Bien sûr, il ne s’agit pas de découvrir l’essence ou les caractéristiques de cet être tout puisant, s’il est bon ou mauvais, vivant ou mort, réel ou fictif. Dans Les Chants de Madoror Lautréamont a choisi ce personnage, il fait la guerre avec Maldoror, mais Dieu n’est pas le centre de l’histoire. Carl a bien su montrer le lieu de Dieu dans l’économie des Chants, parce qu’il ne lui donne pas le rôle principal. Dieu représente la méchanceté et, à la fin de l’oeuvre, aussi la bonté qui existe dans le monde, pas métaphysiquement, mais bien réellement. C’est exactement de cette manière que Maldoror représente les possibilités humaines du bien et du mal, le meilleur et le pire des êtres humains. Si Lautréamont déploie dans ses Chants une anthropologie, c’est parce que chaque scène dévoile la dialectique à l’intérieur des hommes entre le bien et le mal. À la fin, nous verrons comment l’idée de Dieu est la plus puissante de toutes, puisqu’il nous fait être bons ou mauvais.

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